Palavas, la bruyante, Palavas, la touristique, Palavas, la reine du taureau piscine, tu peux aussi être si calme, si accueillante quand la tourmente de l’été est passée.
Depuis 25 ans je vois cette ville alterner entre ses apparences d’hiver et celles bien différentes d’été. Un matin froid et venteux de janvier 2018, j’ai décidé de chausser mon appareil photo, comme on chausse des lunettes. J’ai une vision si différente à travers mon objectif ! Un quelque chose de plus précis, parfois plus poétique que ce que je peux percevoir à l’œil nu. Me voilà, flânant au gré du vent dans les rues de ce petit village de pêcheurs bien calme, presque endormi. J’en profite pour photographier les deux rives de Palavas presque désertes ou trônent les bateaux en maîtres des lieux. Le calme règne, après avoir croisé quelques sportifs, je vais à la rencontre des pêcheurs qui sont rentrés il y à peu au port et qui trient leurs filés. Je m’éloigne pour retrouver l’horizon, la Redoute de Ballestras, cette ancienne tour d’alarme construite en 1744 au milieu de l’étang. C’est à cette période que les flamants roses nous proposent leurs intrigantes et magnifiques parades amoureuses. Après cette journée de balade photographique, je suis retournée la nuit tombée, photographier la Redoute sur laquelle la pleine lune veillait.